Travail au trot versus travail au galop …

Bon dernièrement vous l’aurez remarquez avec Titi, nous avons posé de bonnes bases au trot en travaillant la régularité, l'élasticité des foulées ainsi que la rectitude entre le cadre mains-jambes grâce à bon engagement des postérieurs et a un début de remontée des abdos. Sur les dernières séances j’ai même réussi à l’avoir dans une belle attitude au trot à l’horizontal et tout cela dans la décontraction <3

Mais tout cela n’est possible et améliorable que si le cheval à de la souplesse au niveau dos. Or, d’après coach, ça n’est pas au trot mais au galop qu’il va falloir travailler cette souplesse et le galop va permettre aussi d’acquérir de la force dans le rein. Par contre pas en faisant des petites sessions mais en travaillant sur des sessions de galop assez longues afin de poser le cadre des aides et que (de la même manière qu’on l’a fait au trot d’ailleurs) la jument vienne se poser puis se décontracter dessus.

Car contrairement à ce qu'on pourrait croire l’allure qui renforce la musculature dorsale  est le galop alors que l’allure qui applique le plus de contrainte à la colonne vertébrale sans muscler le dos est le trot. C’est pour cela que beaucoup de vétérinaire (lors de rééducation ou autre) conseillent souvent de commencer le travail au galop, après un long échauffement au pas (jusque 20 minutes)

Dans le cas de Titi c’est vrai que le galop va me permettre aussi de confirmer les derniers progrès obtenus dans les allures inférieures en particuliers la rectitude au travail et puis cela va lui développer le souffle :)

Et puis je faisais beaucoup (trop :p ) de trot ces derniers temps vu qu’elle était top top, mais il faut bien un jour prendre le taureau par les cornes et commencer à bosser au galop :p

Qu’est ce qu’un bon galop ?

La qualité du galop se mesure par la régularité et la légèreté avec une nuque souple et de l'engagement de l'arrière-main (provenant de l'activité des hanches) ainsi que par l'aptitude à conserver le même rythme et un équilibre naturel, également après une transition. Le cheval devant toujours rester entièrement droit sur les lignes droites.

Donc c’est parti …

1ere étape : Déjà partir au galop …

Pour ce faire avoir une Titi droite et qu’elle ne se traverse pas, c'est à dire que ses hanches ne dévient pas de l'axe de marche pour se porter à l'intérieur et échapper à votre contrôle ou refuser de s'engager. Donc on a travaillé là-dessus grâce à la session à la jambe. Dans cet exercice le cheval se déplace latéralement, sans pli, sous l'action d'une jambe isolée.

Sans pli = droit = hanche dans l’axe des épaules = engagement du postérieur intérieur.

Pour ce qui est du déplacement latérale pas de problèmes Titi l’a très bien compris car ça fait pas mal de temps que je m’en sers à pied en longe ou en liberté pour l’assouplir mais la rectitude dans le ce mouvement c’est autre chose …

Les premiers essais, elle s’écroule littéralement sur son épaule extérieure. Attitude aussi consécutive à mon mauvais placement d’avant-bras qui manquent de parallélisme tout en restant perpendiculaire à l’axe du déplacement (mais si vous suivez :p) Donc je corrige tout ça et du coup la jument fait beaucoup mieux en deux séances elle me fait des cessions parfaites :)

3eme séance : j’inclus des départs au galop au bout de ma cession et la comme par magie elle part en équilibre en engageant le postérieur intérieur sous la masse dans la bonne attitude et dans la décontraction. Donc on laisse là-dessus.

2eme étape : travail au galop

Le but mettre en place mon cadre mains – jambes, qu’elle l’accepte, se tienne dessus puis se décontracte.Comme toujours début du travail plus sur la cavalière que sur la jument car si la cavalière mais en place les bon boutons après le cheval vient se mettre tout seul dans l’attitude recherchée.

Déjà je dois m’assoir sur mes deux fesses avec une Titi centrée (comme au trot) c’est-à-dire qu’elle ne s’appuie ni dedans ni dehors et que le garrot est bien au milieu entre mes 2 mains.

Mon buste grandi, j’essaie de privilégier l’action de la zone lombaire pour tenir mon galop. D’ailleurs mes actions de mains doivent être précédées par une action du buste.

Mes jambes tombent naturellement (perso je suis plus à l’aise en rallongeant mes étriers).

Mes bras sont souples au niveau des coudent et accompagne le mouvement de balancier naturel du mouvement du galop.

Mes mains sont symétriques et plutôt basses, avec des doigts souples, plutôt mobiles sauf le pouce et l’index qui maintiennent le contact et restent énergiquement fermés sur les rênes. La rêne extérieure qui tient l’épaule extérieure doit avoir une action parallèle au corps du cheval, l’action de la rêne intérieure doit être un maximum remplacée par l’action de ma jambe intérieure pour ne finir qu’à servir pour la décontraction. Titi doit se tenir sur son épaule extérieure.

Une fois tout ça bien en place on attend que le cheval cède et ça marche :)

Par contre hors de question de faire 45 secondes de galop et de repasser au pas, il faut que ça travail donc pour commencer on a du faire 10 minutes continue de galop à chaque main, avec un temps de pause au pas rênes longues entre les deux, et croyez moi je ne sais pas pour qui c’était le plus dur pour Titi ou pour la cavalière qui en souffre encore 2 jours après …

Coach m’a demandé d’orienter mon travail dans ce sens pour les prochaines séances dans la mesure du possible de remplacer mon long temps de travail au trot par beaucoup plus court (juste histoire de retrouver ma rectitude et ma cession de nuque aux deux mains) et d’enchainer directement sur le travail au galop … Ca va être sport :)